DETAILS DE L'OEUVRE
REISER par Arnaud Baumann - Collection Carnet d'adresses
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Édition de cette œuvre
Edition de 18 exemplaires. 7 en XS, 7 en S, 3 en M, exemplaire unique L
Type de tirage
Tirage argentique sur papier satiné
Signature
Sur le verso.
Certificat d'authenticité
Oui, inclus par la galerie.
Année de création
1981 - 1983
Artiste
Arnaud Baumann
Collection
Carnet d'adresses
Jean-Marc Reiser, dit Reiser, qui a signé à ses débuts Jean-Marc Roussillon, est un scénariste et dessinateur de bande dessinée, né à Réhon (Meurthe-et-Moselle) le 13 avril 1941 et mort à Paris, à l’âge de 42 ans, le 5 novembre 1983 des suites d’un cancer des os.
Il a été l’époux de Michèle Reiser, réalisatrice de télévision et membre du CSA, auteur des livres Dans le creux de la main, Jusqu’au bout du festin.
Après avoir débuté dans la vie comme livreur chez le caviste Nicolas durant quatre ans, Reiser commence en 1958 une carrière de dessinateur en publiant dans différentes revues mineures, telles que Blagues (pseudo JIEM) et La Gazette de Nectar (pseudo J-M Roussillon – journal interne à la maison Nicolas). En 1960, il participe à la création de Hara-Kiri fondé par Cavanna, Georges Bernier (Professeur Choron) et Fred (Fred Othon Aristidès) , le mensuel Hara-Kiri qui deviendra l’un des fleurons de la culture underground des années 1970. En 1966, il entre au journal Pilote où il collabore avec quantité d’auteurs de talent : Gotlib, Alexis, Mézières, Mandryka, etc. En mai 68, il dessine dans Action, avec Siné et Wolinski. Après l’interdiction d’Hara-Kiri Hebdo en 1970, en raison de l’annonce irrespectueuse du décès du général de Gaulle (le fameux : Bal tragique à Colombey : un mort), il collabore naturellement dès le premier numéro à Charlie Hebdo qui lui succède. Tout au long de sa carrière, Reiser a également publié dans La Gueule ouverte (il s’intéresse de très près à l’écologie, particulièrement à l’énergie solaire), BD, Charlie Mensuel, Métal hurlant, L’Écho des savanes.
Son œuvre est considérable. On retiendra ses personnages : Gros Dégueulasse, Jeanine… Ses dessins ont été rassemblés dans de nombreux recueils : Ils sont moches, La Famille Oboulot aux vacances, Les Oreilles rouges, La Vie au grand air, Vive les femmes, La Vie des bêtes etc. La série des Sales Blagues publiée dans L’Écho des Savanes, poursuivie par Vuillemin, continue d’attirer un grand nombre de lecteurs.
Parmi les principales caractéristiques de son style, on peut retenir son habitude de parler des gens ordinaires, de leur vie de tous les jours. Il a très rarement dessiné les hommes politiques de son époque, alors qu’il travaille pour un hebdomadaire satirique. La simplicité de son dessin. Reiser va toujours à l’essentiel. Son but : faire rire.
Son humour, très cru pour l’époque, est souvent d’un mauvais goût assumé.
« Il est allé au cimetière à pied » (il est enterré au cimetière du Montparnasse), pour reprendre le titre du numéro spécial d’Hara-Kiri à sa mort qui reprenait un de ses dessins, réalisé initialement pour Franco. Lors de son enterrement, l’équipe d’Hara-Kiri avait déposé une gerbe sur laquelle on pouvait lire : « De la part de Hara Kiri, en vente partout ».
Carnet d'adresses
Dans les années 80, Arnaud Baumann se donne un challenge : faire le portrait de ses ami(e)s nu(e)s, qu’il publiera dans le livre « Carnet d’adresses ». La première photo, pour convaincre, est un autoportrait bondissant dans son appartement. La nudité en photo n’est pas si courante, surtout chez les hommes. Celle de Reiser date du 11 novembre 1982, un an avant sa mort [le 5 novembre 1983]. Reiser avait dit au photographe quelques années auparavant « Si un jour tu fais un portrait de moi, je voudrais que ce soit en chevalier. » La série s’est terminée par un autoportrait en flammes, acte ultime de reconnaissance vis à vis des modèles mis à nu.
Arnaud Baumann
Arnaud Baumann, photographe portraitiste et vidéaste français, naît en 1953 et laisse une empreinte indélébile dans le monde de la photographie. Sa carrière débute aux côtés du photographe Xavier Lambours, avec qui il a l’opportunité de capturer des moments uniques et intimes en photographiant les coulisses, les fous rires et les conférences de rédaction des magazines Hara Kiri et Charlie Hebdo. Cette expérience marque le début d’une carrière prometteuse.
Au fil des années, Arnaud Baumann publie des reportages dans des magazines de renom tels que Hara Kiri, Libération, Le Nouvel Observateur, Télérama, VSD, Paris Match et Géo, démontrant ainsi son talent et sa polyvalence en tant que photographe.
Durant l’une des périodes marquantes de sa carrière, de 1978 à 1983, Arnaud Baumann immortalise les soirées du Palace de Fabrice Emaer. À travers ses photographies, il capture l’essence même de ces soirées, nous plongeant dans l’atmosphère électrique et libérée d’une époque révolue.
Arnaud Baumann consacre une grande partie de sa carrière au portrait, devenant un maître dans l’art de révéler l’essence des personnalités et des acteurs de la culture. Ses portraits sont empreints d’une profondeur et d’une sensibilité, au point de capter l’âme de ses sujets.
Tout au long de sa carrière, Arnaud Baumann réinvente son style tout en restant fidèle à ce qui fait de lui un photographe générationnel. Sa pratique photographique repense les liens entre la structure de sa vision et la réalité qui l’entoure. Ses photographies sont reconnaissables par leurs cadrages précis, leurs couleurs choisies et leurs compositions toujours maîtrisées.