En mars 1996, au prestigieux MGM Grand de Las Vegas, un portrait saisissant de Mike Tyson a été réalisé avant son combat emblématique contre Frank Bruno. Cette photographie capture Tyson dans un moment de concentration intense, prêt à reprendre son titre de champion du monde des poids lourds. Le combat, marqué par la victoire éclatante de Tyson, est resté gravé dans les mémoires comme un tournant dans sa carrière tumultueuse.

Ce portrait ne montre pas seulement le boxeur redoutable qu’il était, mais aussi l’aura d’invincibilité et de détermination qui l’entourait à cette époque. Le contexte de Las Vegas, ville des lumières et des grands combats, ajoute une dimension supplémentaire à l’image, symbolisant à la fois la gloire et la pression qui accompagnent un tel événement.

Le relais 4x100m, introduit aux Jeux Olympiques de 1912 à Stockholm, incarne l’essence du sprint collectif. Ce moment où les ambitions individuelles, qu’elles soient assouvies ou déçues, se fondent dans un effort d’équipe, exige une synchronisation parfaite. Le passage du témoin au bon moment et au bon endroit est crucial, car la moindre erreur peut coûter la victoire.

Cette épreuve a offert une scène grandiose aux plus grands sprinteurs de l’histoire. Des légendes comme Carl Lewis et Usain Bolt, aux icônes féminines comme Allyson Felix et Shelly-Ann Fraser-Pryce, ont illuminé la piste de leurs performances. Le relais 4x100m, bien plus qu’une simple course, est un spectacle de vitesse, de technique et de stratégie collective.

Chaque relais est une symphonie où quatre athlètes se succèdent en parfaite harmonie, leur objectif commun surpassant les aspirations individuelles. La réussite réside dans la capacité de chaque coureur à se fondre dans l’effort collectif, à synchroniser leurs mouvements pour garantir un passage de témoin fluide et rapide.

Le 4x100m est une discipline où la cohésion d’équipe est aussi importante que la vitesse individuelle. C’est ce qui fait de cette épreuve l’apothéose des compétitions de sprint, un véritable défi de coordination et d’excellence partagée. englais

Lors de l’Open d’Australie 2013, Roger Federer a disputé un tournoi intense, atteignant les demi-finales avant d’être éliminé par Andy Murray dans un match en cinq sets. Malgré cette défaite, Federer a démontré une fois de plus son talent et sa ténacité sur le court.

La photographe Corinne Dubreuil a capturé de nombreux moments marquants de Federer au cours de ce tournoi. Une de ses photographies, intitulée “Roger III”, immortalise Federer dans un instant de concentration et de détermination. Cette image, comme beaucoup de ses œuvres, reflète la passion et l’engagement du joueur suisse, rendant hommage à sa carrière légendaire.

Dubreuil, connue pour ses clichés captivants des plus grands joueurs de tennis, a su saisir l’essence de Federer, tant dans la victoire que dans les moments de défi. Ses photographies sont régulièrement exposées dans des galeries renommées et font partie de collections prestigieuses.

Maxim Korotchenko est un photographe documentaire de renom, né à Astrakhan, en Russie, en 1982. Il commence sa carrière professionnelle à l’âge de 29 ans, en 2011, en documentant les activités du gouverneur local. Par la suite, il devient photographe freelance pour divers médias, tels que Novaya Gazeta, Rossiyskaya Gazeta, l’agence photo TASS, Izvestia et National Geographic.

Korotchenko se spécialise dans la capture de la vie quotidienne des habitants de la région de la Basse Volga, offrant une exploration visuelle unique du sud de la Russie. En 2022, il s’installe à Paris avec sa famille et rejoint l’Agence des Artistes en Exil ainsi que l’agence photo Hans Lucas.

Son travail a été largement reconnu, remportant notamment le Siena International Photography Award en 2019 et le Paris Sport Photo en 2021.

La Barkley est une course unique, étrange et fascinante. Ce défi infernal est souvent décrit comme impossible, n’ayant été terminé que par 18 coureurs, soit environ 1 % des participants. En mars 2018, dans le Frozen Head State Park, au Tennessee, Alexis Berg témoigne de cette épreuve extrême.

Il décrit un coureur perdu dans la brume matinale, gravissant la pente de Rat Jaw, la plus longue ascension de la Barkley. Le paysage mystique et la difficulté de la course captivent Alexis, rendant cette course légendaire encore plus intrigante et redoutable.

Après une longue nuit de conduite sur les routes de montagne péruviennes depuis la ville de Cuzco, Jean-Baptiste Liautard et son équipe arrivent au petit matin dans la ville de Nazca. Après quelques heures de repos dans une chambre d’hôtel mal climatisée, ils prennent la route vers la dune. Le paysage qui s’offre à eux est surréaliste, avec une véritable montagne de sable atteignant plusieurs centaines de mètres de haut.

Après avoir atteint le sommet de la dune, Jean-Baptiste fait voler son drone. Le relief de la dune, façonné par le vent, apparaît encore plus surprenant vu du ciel. Lorsque les ombres se dessinent au coucher du soleil, Kilian Bronn s’élance dans la pente. Avec seulement une tentative possible à cause des traces laissées par le vélo, la chance est au rendez-vous : le virage est effectué au bon endroit, le sable est projeté dans les airs, et la photo tant espérée s’affiche sur l’écran.

Au printemps 2011, L’Équipe magazine dépêche en Jamaïque Dimitri Iundt, photographe, et Stéphane Kohler, reporter, pour documenter la préparation d’Usain Bolt. Le champion du monde et olympique en titre se prépare pour les prochains championnats du monde, prévus l’été suivant à Daegu, en Corée du Sud. Malheureusement, il sera disqualifié en finale pour faux départ.

Les séances d’entraînement et d’étirement de Bolt se déroulent aux premières heures du matin, afin d’éviter les fortes chaleurs jamaïcaines. Le reportage capture l’intensité et la rigueur de la préparation du sprinteur le plus rapide du monde.

Pendant l’hiver 1996, Gérard Rancinan réalise une série de portraits pour Paris Match, mettant en lumière les futurs stars des Jeux Olympiques d’Atlanta. Parmi ces portraits, celui de Haile Gebreselassié se démarque. Rancinan se rend à Addis Abeba, en Éthiopie, pour capturer le champion de près.

Accompagné d’un fixeur local, Gérard Rancinan parvient à naviguer dans la ville et à communiquer efficacement pour ses repérages. À cette époque, Haile Gebreselassié est déjà double champion du monde du 10.000 mètres et le favori pour les Jeux d’Atlanta. Il confirmera son statut en devenant champion olympique cette année-là et doublera la mise à Sydney en 2000.