“Dystopia” de Mathilde Oscar explore la connexion complexe entre la nature, les insectes et l’humanité, mettant en lumière l’équilibre délicat de notre planète. Alors que les abeilles se trouvent au bord de l’extinction en raison de l’intervention humaine, l’œuvre d’Oscar nous incite à réfléchir sur la trajectoire de notre cohabitation. Malgré leur petite taille, les insectes, avec une biomasse 300 fois plus grande que celle des humains, évoquent un mélange curieux d’admiration et de crainte.

La coexistence entre les espèces peut-elle prospérer, ou sommes-nous destinés à succomber à la domination des insectes ? À travers une représentation visuellement saisissante d’un royaume post-apocalyptique imprégné de rococo, Oscar incite à la réflexion sur ces questions existentielles. L’imagerie captivante, brouillant la frontière entre l’attrait et la répulsion, remet en question les idéaux conventionnels de perfection et d’imperfection.

Cette interaction évocatrice inspire toute une gamme d’émotions, de l’admiration à l’inquiétude, poussant les spectateurs à affronter leurs appréhensions, et potentiellement à faire la paix avec l’entomophobie. Initialement prises pour des peintures, les photographies se révèlent être créées à partir de chair et de sang tangibles. Dans ce récit surréaliste, reines humaines et insectes coexistent, suscitant une réflexion sur les intersections de l’art étrange, de la beauté, du grotesque, de la fiction et de la réalité.